D’une superficie de 85 ha, le parc de style composite est un condensé des tendances paysagères de l’époque. Les jardins conçus pour James de Kerjégu ont, pour la plupart, été réhabilités ou recréés : le jardin régulier, le jardin d’inspiration italienne et son bassin, le jardin pittoresque animé de cascades… Le parc à l’anglaise a acquis une nouvelle dimension grâce à la constitution de collections végétales qui font la réputation de Trévarez : rhododendrons (labellisée « collection nationale » par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées), camélias, hortensias… De nombreux arbres majestueux sont présents dans le parc et ponctuent le parcours. Ils constituent des témoignages vivants de la création du parc au début du 20ème siècle. Tout au long de l’année, divers événements animent la vie de Trévarez : festivals des plantes, expositions artistiques ou thématiques d’envergure.
Le domaine de Trévarez a été reconnu « Patrimoine du 20e siècle » en 2004 et labellisé « Jardin remarquable » en 2006 par le Ministère de la Culture et de la Communication.
L’histoire du domaine de Trévarez est marquée par l’empreinte d’un homme : James de Kerjégu. Ce riche politicien décide, il y a plus d’un siècle, d’édifier le fameux château rose, au flanc des Montagnes Noires, en centre Finistère. Il fait ainsi basculer l’ancien domaine de Trévaré, constitué dès le Moyen Âge, dans la modernité trépidante de la Belle Époque.
Un parc de style composite
Au 19e siècle, le château a été construit à mi-pente d’un coteau boisé, qui surplombait la vallée de l’Aulne et dominait le pays de Chateauneuf du Faou. Ce positionnement était un compromis entre la mise en scène architecturale, la démonstration du pouvoir politique et les possibilités techniques d’implantation. Le parc s’est donc implanté au sein d’un vaste boisement forestier, dont la présence est encore déterminante. Le parc, de style composite, propose une diversité d’entités paysagères.
Des jardins d’ornement de grandes dimensions, composés pour être vus depuis les pièces d’apparat du pavillon ouest. Ils regroupent le jardin régulier au nord, marqué par la symétrie de ses allées et parterres engazonnés. Le jardin italien et le bassin de la chasse se déroulent aux pieds de la terrasse ouest jusqu’au belvédère qui surplombe la carrière aux camélias. Ces jardins longtemps laissés à l’abandon, ont été réhabilités ou recréés.
Des jardins à thèmes tels que le jardin japonais et la carrière aux camelias, qui animent le parc à l’anglaise. Créé pour la Marquise après les autres jardins, le jardin japonais aurait été inspiré du jardin anglo-chinois du domaine de Courances. Le jardin romantique, créé à l’emplacement d’une ancienne carrière, dévoile des jeux d’eau et des cascades dans un décor rocheux.
Un parc paysager
Un parc paysager à l’anglaise qui aborde la transition avec le domaine campagnard environnant, et met en valeur un nombre important d’éléments structurants : cônes de vue, fenêtres, mise en scène d’arbres remarquables.
Le château est mis en valeur par les prairies (au nord et au sud) bordées de bosquets et de bois plantés d’espèces exotiques (conifères divers, rhododendrons et camélias). Les lisières des grandes prairies sont traitées de façon ornementale et font la part belle aux grands arbres d’ornement (hêtres et sycomores pourpres, tilleuls, tulipiers). Les grands conifères servent de repères dans le paysage ou signalent les entrées dans le parc, (araucarias de Moniven, séquoia du manoir) ou marquent les extrémités des terrasses du château (séquoiadendrons de la terrasse est, thuyas de la terrasse ouest). Nombre de ces arbres sont remarquables par leurs âges et leurs dimensions, et témoignent de la composition d’origine du parc.
Les allées d’honneur desservent le château, elles sont contre-plantées d’arbustes d’ornement (andromèdes, laurier-palme, buis, if, camélias, rhododendrons) et ponctuées d’arbres remarquables (araucarias, tilleuls, marronniers, hêtres pourpre, sycomore pourpre, tulipiers, pins divers). Leur dessin et les interruptions dans les plantations retardent et organisent la découverte du château, pour finalement le mettre en scène.
Un parc de plantes de collections
Les collections végétales modernes sont essentiellement constituées de plantes de terre de bruyère. Reflet des plantations de la Belle Epoque, elles sont aujourd’hui regroupées par saisons : les camélias entre les écuries et le château, les rhododendrons à l’ouest, les hortensias autour de la grande prairie.
La collection de rhododendrons hybrides est labellisée collection nationale par le conservatoire des collections végétales spécialisées. Le nombre de variétés est actuellement estimé à 700. Le parc est également planté d’une large collection de camélias (650 variétés) et de collections plus modestes : hortensias, andromèdes, fuchsias, magnolias, chênes, érables du japon. Le développement de ces collections se poursuit toujours. Outre la diversité des taxons, l’intérêt de ces collections est de montrer le port naturel de ces plantes sans taille. Un certain nombre de sujets plantés à la création du parc sont toujours en vie et atteignent des dimensions impressionnantes, comme par exemple les andromèdes de l’allée de la Marquise.
De nouveaux espaces de découverte
Depuis 2006, les interventions dans le parc visent à rendre intelligible à nouveau la conception d’origine du parc. Ce travail est basé sur le repérage dans le site des végétaux centenaires, sur la comparaison de la structure actuellement visible avec les grands parcs contemporains de Trévarez, et sur les quelques documents d’archives (photographies aériennes, courriers, articles de presse). Une attention particulière est apportée au traitement et à la gestion des allées : deux itinéraires de promenade ouverts en 2010 et 2011 permettent de découvrir différents types de cheminements (allées d’honneur et de promenade), les bâtiments et les collections végétales.
En 2014, la parcelle de l’ancien potager-clos utilisée comme aire technique a été réouverte au public. L’évocation du potager a été privilégiée par la mise en exergue de sa structure originelle. Pour l’instant, aucun légume ne pousse dans le potager. L’avancement des études va permettre de définir les actions à mener dans les prochaines années. Parallèlement, un chantier a permis de dégager les serres historiques pour dévoiler leurs structures métalliques d’origine.
Adresse:
Domaine de Trévarez
29520 Saint-Goazec
Lat 48.152671 – Lon -3.806620
domaine.trevarez@cdp29.fr
www.cdp29.fr
Eigentümer: Region
Eintrittspreis: Erwachsene 7 Euro
Öffnungszeiten:
7. März bis 30. Juni und 1. September bis 11. Oktober täglich von 13.30 bis 18.30 Uhr
1. Juli bis 31. August täglich von 10.00 bis 18.30 Uhr
21. November bis 3. Januar täglich von 13.30 bis 19.00 Uhr
Kulturprogramm: Festival der Pflanzen, Kunstausstellungen, Thematische Events
Touristische Informationen:
Shop: ja
Restaurant/Café: ja
WC: ja