Le parc Maximilian fut le site des premières floralies régionales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Des prairies en friche et des forêts font face aux espaces d’exposition avec roses et plantes vivaces et ligneuses. On retrouve également ce contraste entre l’architecture et le paysage. En face de la maison écologique entourée de verdure se dresse l’ancien lavoir à charbon, transformé en éléphant géant selon le concept de l’artiste Horst Rellecke.
Les sentiers du parc mènent à différents jardins à thèmes, le long de plantations saisonnières, à travers des forêts anciennes, en passant par un étang et des marais artificiels aménagés de manière naturelle, jusqu’aux terrasses dominant le lac Maximilian et ses jets d’eau.
De nombreuses œuvres d’art embellissent aujourd’hui le parc. Des plaines de jeux ont été construites. Le thème de l’eau peut y être abordé sous toutes ses formes. Dans la maison des papillons, la plus grande de la région Rhénanie-du-Nord-Westphalie, des papillons tropicaux volent librement.
Les plantes vivaces et herbacées de l’architecte paysagiste Piet Oudolf constituent depuis peu l’originalité du lieu, invitant les visiteurs à des balades à travers une mer de compositions florales impressionnantes.
L’importance de l’écologie et les objectifs du projet ont été soupesés et considérés à part égale lors de l’aménagement de l’ancienne mine. Tout comme le souhaitait vivement le concepteur du projet, le processus de renaturalisation du site en friche a été respecté. C’est ainsi que la plupart des thèmes des endroits aménagés ont trouvé leur pôle opposé dans la situation existante : les espaces d’exposition de roses, plantes vivaces, herbacées et plantes ligneuses font face aux espaces en friche. L’aménagement du paysage montre ce contraste de façon similaire : le lac artificiel a été aménagé, dans l’est du parc, comme un étang naturel avec un petit biotope et dans l’ouest comme un plan d’eau qui offre plusieurs possibilités de jeux et de détente. Le projet d’origine – consistant à aménager des espaces plus artificiels dans l’ouest du parc et à laisser les espaces plus naturels, comme la forêt, dans l’est – est resté inchangé jusqu’à aujourd’hui.
L’histoire de la mine a également joué un rôle dans la conception du parc. Les ruines du site ont été intégrées dans le paysage et en partie transformées de manière architectonique, comme en témoigne magnifiquement l’éléphant de verre, conçu à partir de l’ancien lavoir à charbon par l’artiste-architecte Horst Rellecke.
Un jardin de senteurs, entouré de petites haies de lavende et de germandrée petit-chêne, attend le visiteur à côté de l’entrée, derrière une grande haie de thuya. Toucher et sentir les plantes odorantes est vivement recommandé ! Divers rosiers grimpants parfumés escaladent une pergola.
A l’est du chemin principal, on trouve différents jardins à thèmes comme le jardin potager, avec à son centre un parterre surélevé d’herbes aromatiques et tout autour des carrés de légumes anciens et nouveaux, ainsi que des arbrisseaux à fruits. De l’autre côté du chemin se trouve un jardin de plantes médicinales, qui informe le visiteur sur ces différentes plantes et leurs effets respectifs. Dans le jardin du teinturier avoisinant, on découvre des plantes utilisées pour la teinture naturelle. Un jardin de fuchsias, où diverses espèces sont cultivées, se trouve à la lisière de la forêt.
Un chemin pentu en hauteur au bord du terril, avec un panorama idyllique, offre une vue étendue sur l’étang naturel. Le lac situé en deçà, d’une surface d’environ 2800 m² et aménagé de façon la plus naturelle possible, présente des niveaux d’eau changeants ainsi que des zones de crue, dépendants des éléments naturels. Il est constitué de biotopes variés : surfaces d’eau, berges, mares, îles. Oiseaux, insectes et amphibiens y trouvent des lieux de vie. Au sud du lac, un ponton, une tour panoramique et une plate-forme sont de bons postes d’observation.
Des fontaines invitent à ressentir l’eau. En face de la maison des papillons, des roses et des plantes vivaces resplendissent de juin à octobre.
Des grands parterres aux plantations saisonnières donnent au parc de nouveaux accents chaque année. Sur une surface de presque 1500 m², on se laisse surprendre par les combinations de fleurs printanières et estivales, abondantes et variées. On y joue avec les formes et les couleurs. Le parc est ainsi couvert de fleurs à bulbes : 100000 jonquilles fleurissent sur les pelouses et les prairies, des tulipes, jacinthes, scilles et fritillaires multicolores resplendissent dans les parterres.
Depuis juillet 2011, le parc s’est par ailleurs enrichi de plantes vivaces et herbacées de l’architecte paysagiste Piet Oudolf. Ces compositions, traversées de sentiers sinueux, invitent les visiteurs à des balades florales.
Outre la nature, la culture, le jeu et la détente, l’art plastique a également une grande importance au sein du parc. Des œuvres d’art diverses surprennent le visiteur à plusieurs endroits du site.
Adresse :
Maximilianpark Hamm
Alter Grenzweg 2
59071 Hamm
E-Mail : info@maximilianpark.de
Web : www.maximilianpark.de
Propriétaire : Maximilianpark Hamm GmbH
Partenaires: Stadt Hamm und Regionalverband Ruhr
Horaires d’ouverture:
Avril – septembre 09h00 – 21h00. La caisse ferme à 19h00.
Octobre – mars 10h00 – 19h00. La caisse ferme à 17h00.
Tarifs Parc:
été (mars – octobre) :
Adultes 4,50 Euro
Enfants 3,00 Euro
Familles 13,00 Euro
hiver (novembre – février) :
Adultes 1,50 Euro
Enfants 1,00 Euro
Familles 4,00 Euro
Tarif “Maison de Papillons” :
Adultes 3,00 Euro
Familles 8,00 Euro
Enfants (4-17 Jahre) 2,00 Euro
Programme culturel et expositions :
Pour savoir plus: www.maximilianpark.de.
Informations touristiques
- Boutique : oui
- Restaurant/Café : oui. Pour savoir plus: www.maxi-gastro.de
- WC : oui
- Plan d’orientation et des informations complémentaires sur le parc : l’entrée principal
- Panneaux d’orientation dans le parc et tableaux descriptifs des plantes : oui
- Bancs dans le parc : oui
- Durée moyenne de la visite : 3 heures
- Stationnement : gratuit
- Accessibilité : les chemins principaux sont accessibles aux personnes à mobilité réduite
- Pas des chiens et pas des bicyclettes